Orléans

Orléans

Chef lieu Région Centre Val de Loire et du Loiret – 114 782 hab – Aire urbaine : 433 337 hab

Orléans est l’illustration parfaite de l’impact du TGV et de la disparition des trains de nuit sur la desserte ferroviaire de nombreuses villes françaises.

Orléans : trains directs

Orléans : trains directs, la situation aujourd’hui

La diversité des dessertes directes au départ de la métropole d’Orléans (300 000 habitants) est aujourd’hui, extrêmement limitée.

En 2020: Nantes, Toulouse, Nevers, Paris sont les seules liaisons accessibles en train direct diurne depuis Orléans ou Les Aubrais. Le Croisic ne l’est que par quelques trains hebdomadaires.

Un train de nuit multi tranches qui permet, au départ d’Orléans d’aller à Port Bou et La Tour de Carol et de revenir de Cerbère, La Tour de Carol et Rodez complète cette offre.

Desserte d’Orléans à partir du 15 décembre 2019

Orléans : trains directs, l’évolution dans l’histoire

Pendant de longues années les trains de la Compagnie « Paris Orléans » (PO) au départ de Paris Austerlitz (et/ou Paris Orsay) desservaient tous Orléans ou les Aubrais. Ce qui a très vite dans l’histoire permis une offre conséquente.

Cette ville a donc eu pendant de nombreuses années une desserte directe très étoffée : notamment en trains de nuit vers l’Ouest (Nantes, Le Croisic, Quimper, Brest, Les Sables d’Olonne…), le Sud Ouest (La Rochelle, Fouras, Le Chapus, Royan, Bordeaux, Irun, Arcachon, Pointe de la Grave, Irun, Tarbes, Bagnères de Bigorre, Laruns, Pierrefitte, Lannemezan, Luchon, Agen, Villefranche Vernet les Bains, Toulouse, Port Bou…), le Massif Central (Montluçon, Ussel, Le Mont Dore, Tulle, Aurillac, Neussargues, Millau, Béziers, Clermont Fd, Nîmes…) et également le Sud Est (St Etienne, Lyon, Avignon, Marseille…).

Cinq lignes locales vers Malsherbes, Montargis, Gien, Chartres et Conneré Beillé ont également rayonné autour d’Orléans. Les dernières ont été fermées en 1969.

A partir des années 1970, les grands trains se sont mis à franchir Les Aubrais sans s’arrêter, diminuant ainsi l’offre au départ de cette ville. Ce fut le cas de tous les TEE (Trans Europ Express) mis en service vers Bordeaux (L’Etendard) et Toulouse (Le Capitole). 

Dans les années 1990, le TGV a privé Orléans de nombreuses dessertes détournées par les lignes TGV. Enfin la quasi disparition des trains de nuit a fini de limiter les dessertes lointaines.

Un TGV BriveLille a desservi, Les Aubrais de 2008 à 2016.

En 1886, d’Orléans il était possible d’atteindre directement en train, beaucoup plus de villes qu’en 2019 !

Orléans : évolution des vitesses moyennes

Orléans : Vitesses Moyennes

Quoiqu’en diminution, les vitesses moyennes sont élevées pour des liaisons non TGV.

Toutes les relations étudiées encore existantes (Les Aubrais vers Paris, Vierzon et St Pierre des Corps) avaient des temps de parcours meilleurs par le passé !

Les causes peuvent être multiples et parfois cumulées : augmentation des marges de régularité, multiplication des arrêts commerciaux et suppression des trains sans arrêt.

  • Les Aubrais/Orléans – St Pierre des Corps/Tours : 125 km/h soit une diminution par rapport à 1978 (137 km/h)
  • Les Aubrais – Vierzon : 138 km/h soit une forte diminution par rapport à 2003 (156 km/h). Probablement du à une augmentation des marges de régularité.
  • Les Aubrais – Paris Austerlitz : 125 km/h soit une diminution par rapport à 2006 (135 km/h). Probablement du à une augmentation des marges de régularité et à une réduction de la vitesse dans le secteur de Brétigny.

Les liaisons aujourd’hui fermées ont eu des vitesses moyennes peu élevées. Leurs dates de fermeture (de 1939 à 1969) expliquent ce bas niveau. Les années d’étude sont : 1914, 1933, 1950, 1963.

  • Orléans – Chartres  : 53 km/h en 1914
  • Les Aubrais – Pithiviers : 44 km/h en 1963
  • Les Aubrais – Montargis : 44 km/h en 1963
  • Orléans – Châteauneuf sur Loire : 34 km/h en 1933

Ce comparatif est basé, en partie, sur l’ouvrage – Douté R. (2018). « Performance ferroviaire [1] – Temps de parcours ferroviaires en France – Un siècle d’évolution 1914 – 2014 ». Paris : La vie du rail. Cf. Bibliographie.

Orléans : les trains directs au fil du temps (1871 – 2020)

7 réflexions sur « Orléans »

  1. Bonjour,

    Je viens de découvrir votre site via Twitter. Un grand merci pour la qualité de votre travail ! Sur cette page, il semble toutefois y avoir un problème d’affichage des deux premières images. Elles renvoient vers une erreur 404. Est-il possible de corriger ça ?

    Un grand merci !

  2. vous avez oublier que récemment il y avait encore des trains direct de nuit
    entre
    -les aubrais / Barcelonne ( ESPAGNE )
    -et les aubrais / madrid
    dénommés talgo pendular

    1. Bonjour,
      Ces trains hôtels dénommés « Francisco de Goya » : Paris Austerlitz – Madrid et « Joan Miro » : Paris Austerlitz – Barcelona, apparaissent bien sur la carte de 2006. Ils ont disparu en décembre 2013 et n’apparaissent donc plus sur la carte de 2019. Les trajets sont bien présents sur la carte de synthèse. Ils n’ont donc pas été oubliés 😉

    1. Bonjour,
      Exact !
      Le manque d’archives centralisées depuis la disparition de l’indicateur papier est criant. Je modifie la carte.
      Le principe pour ce site est de mentionner toutes les relations dont j’ai la trace. En cas d’omissions, n’hésitez-pas à me le signaler et éventuellement envoyez moi une photo des horaires concernés sur rce038@trains-directs.fr
      Merci

      1. Bonjour, non je n’ai aucune donnée. Tout ce que je sais c’est qu’il ne s’arrêtait pas en Picardie. Bon courage…

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