Chef lieu de la Corrèze – 14 453 hab – Aire urbaine : 31 261 hab
La desserte en trains de Tulle, liée à la ligne Clermont Ferrand – Bordeaux, sur laquelle se trouve cette ville s’est considérablement réduite depuis la fermeture d’Ussel – Volvic.
Tulle : trains directs, la situation aujourd’hui
La transversale Bordeaux – Lyon, n’étant plus maintenant desservie entre Ussel et Volvic, la desserte directe en trains depuis Tulle se limite au parcours Tulle – Ussel, d’une part et Tulle – Brive – Périgueux – Bordeaux d’autre part.
Tulle : trains directs, l’évolution dans l’histoire
Tulle a tout d’abord été relié à Brive puis à Ussel. A partir de 1914, des trains directs Clermont Fd – Bordeaux desservaient Tulle. Cette situation a prévalu jusqu’après la seconde guerre mondiale où la liaison Lyon – Bordeaux a été mise en service.
Pendant une relativement longue période, un train diurne Lyon – Bordeaux a parcouru la ligne Clermont Ferrand – Bordeaux. Il a porté le nom de « Ventadour ». Il a été prolongé jusqu’à Grenoble dans les années 1970, puis de nouveau au début des années 2000.
La ligne n’étant plus maintenant desservie entre Ussel et Volvic depuis le 6 juillet 2014 pour Ussel – Laqueuille, la desserte directe depuis Tulle se limite au parcours Ussel – Bordeaux.
Dans les années 1960-1970, des voitures directes permettaient d’atteindre Paris Austerlitz en train de nuit.
Une timide desserte régionale vers Limoges, Guéret, St Yrieix a été mise en place pour peu de temps au début des années 2000.
Le PO-Corrèze réseau à voie métrique a desservi Argentat et Uzerche au départ de Tulle de 1904 à 1970.
Tulle : évolution des vitesses moyennes
Des performances très faibles en diminution
Les causes peuvent être multiples et parfois cumulées : augmentation des marges de régularité, multiplication des arrêts commerciaux, suppression des trains sans arrêt et enfin multiplication des ralentissements pour cause de vétusté de la voie.
- Tulle – Paris Austerlitz : 107 km/h soit une forte diminution par rapport à 2003 (120 km/h). Meilleurs temps réalisés avec une correspondance à Brive.
- Tulle – Brive : 62 km/h soit une forte diminution par rapport à 2003 (74 km/h)
- Tulle – Meymac : 56 km/h soit une diminution par rapport à 1963 (61 km/h)
Les liaisons aujourd’hui fermées ont eu des vitesses moyennes peu élevées, leurs dates de fermeture (1969) et le fait qu’elles soient en écartement métrique (1,00m) expliquant ce bas niveau. Les années d’étude sont : 1914, 1933, 1950, 1963.
- Tulle – Uzerche : 35 km/h en 1963
- Tulle – Argentat : 39 km/h en 1963
Ce comparatif est basé, en partie, sur l’ouvrage – Douté R. (2018). « Performance ferroviaire [1] – Temps de parcours ferroviaires en France – Un siècle d’évolution 1914 – 2014 ». Paris : La vie du rail. Cf. Bibliographie.
La desserte de Tulle a aussi été péjorée par la suppression des trains directs entre Ussel et Paris en 2008.