Chef lieu des Hautes Alpes – 40 805 hab – Aire urbaine : 63 487 hab
La desserte de base en trains directs depuis Gap est stable : Briançon, Grenoble, Valence/Paris et Marseille
Gap : trains directs, la situation aujourd’hui
Actuellement, un des derniers trains de nuit en France relie Briançon à Paris Austerlitz sans desserte commerciale au-delà de Crest.
Il est encore possible d’atteindre Grenoble directement, pour combien de temps encore ? Côté Sud, les trains Briançon – Marseille desservent Gap.
A noté que depuis l’ouverture de la gare de Valence TGV – Rhône Alpes Sud en 2001, les Briançon – Valence ont été prolongés jusqu’à Romans pour desservir la gare de Valence TGV.
Gap : trains directs, l’évolution dans l’histoire
Desserte de base
Le Chemin de Fer à atteint Gap en 1875. La desserte s’est petit à petit constituée sur l’axe Veynes – Briançon. En 1914, toutes les branches de l’étoile de Veynes était accessibles depuis Gap (Livron, Grenoble, Briançon et Marseille).
Après la première guerre mondiale, il faudra attendre les années 1930 pour que de nouveau Marseille soit atteint directement. C’est à la moitié des années 1920 que des voitures directes pour Paris sont mises en place. En 1938, la desserte de base est en place (Paris, Lyon, Valence, Grenoble, Briançon, Marseille via Pertuis)
A partir des années 1950, Lyon est joignable directement via Valence et également via Grenoble (relation directe qui cessera fin des années 1960).
Cette desserte de base ne sera que très peu modifiée. La desserte de Pertuis a été supprimée par mise en place d’un shunt en 1950. La mise en eaux du barrage de Serre Ponçon en 1960 a nécessité une modification du tracé entre Chorges et Embrun.
La desserte directe de Lyon fut supprimée dans les années 2010.
Desserte hivernale
Des relations hivernales en trains de nuit furent mises en place depuis de nombreux points de France, à partir des années 1970.
Avec des relations régulières (au moins une fois par semaine), les villes suivantes furent atteintes : Paris Est via Troyes, Chaumont, Châlons, Reims, Lille, Tourcoing, Nancy, Metz, Strasbourg, Mulhouse.
Dans les années 1980, c’est l’Ouest de la France (Nantes, Tours) qui fut desservi en passant par Givors et St Etienne.
Basel et Calais furent desservis au début des années 1990.
Cette expansion des dessertes directes se termina début des années 2000. Hors Paris, il n’en subsiste plus.
D’autres villes ont été desservies par des trains d’hyper pointe qui ne circulaient qu’entre une et cinq fois dans la saison (Vannes, Quimper, Rouen, Le Havre…).