Chef lieu du Morbihan – 53 218 hab – Aire urbaine : 155 937 hab
En 2019, les dessertes directes de Vannes sont les mêmes qu’en 1871. Seule différence : les trains pour Paris passent par Rennes au lieu de Nantes.
Vannes : trains directs, la situation aujourd’hui
La desserte directe actuelle au départ de Vannes est limitée à Paris, Nantes, Quimper et Brest, soit celle de 1871 ! Bien évidemment, les vitesses ne sont pas les mêmes.
Vannes : trains directs, l’évolution dans l’histoire
Pendant de longues années Vannes a été reliée à Paris, Lyon et le Sud-Ouest (Bordeaux). A l’arrivée du TGV à Vannes, la ville a également été reliée à Lille, en fin de semaine.
St Malo était joignable en train direct dans les années 1950.
Jusqu’au début des années 2000, les dessertes directes se sont développées. Des villes lointaines comme Lille, Grenoble, Toulouse, La Tour de Carol, St Gervais, Bourg St Maurice ont été atteintes grâce à des liaisons de fin de semaine.
Comme pour d’autres villes, depuis 2010, les dessertes directes se sont réduites significativement. On ne dénote plus que deux liaisons directes qui sortent de la Bretagne : Paris et Nantes. Et pour la Bretagne, elles se limitent à l’axe Brest – Quimper – Vannes – Rennes.
Vannes : évolution des vitesses moyennes
L’ouverture de la LGV Bretagne améliore la moyenne pour Paris.
Comme ailleurs, sur les lignes classiques les performances sont en baisse. Dans le cas de Vannes, c’est l’augmentation des marges de régularité qui est en cause.
- Vannes – Paris : 200 km/h (meilleure moyenne de l’étude)
- Vannes – Redon : 142 km/h, soit une légère diminution par rapport à 2014 (145 km/h)
- Vannes – Lorient : 129 km/h, soit une diminution significative par rapport à 2014 (140 km/h)
Ce comparatif est basé, en partie, sur l’ouvrage – Douté R. (2018). « Performance ferroviaire [1] – Temps de parcours ferroviaires en France – Un siècle d’évolution 1914 – 2014 ». Paris : La vie du rail. Cf. Bibliographie.