Chef lieu des Ardennes – 46 682 hab – Aire urbaine : 104 765 hab
Paris, Givet, Lille, Thionville sont les quatre extrémités de la croix de dessertes en trains directs dont Charleville Mézières est le centre.
Charleville-Mézières : trains directs, la situation aujourd’hui
La desserte actuelle consiste en quelques liaisons TGV avec Reims et Paris et le reste en liaisons TER.
La desserte TER part en étoile vers Reims, Lille, Givet et Longwy. Thionville n’est atteint qu’une fois par semaine.
Charleville-Mézières : trains directs, l’évolution dans l’histoire
Les dessertes régulières
Cette croix a de tout temps était l’ossature de la desserte en trains directs au départ de Charleville-Mézières.
La desserte en liaison directes de Charleville-Mezières en 2019 est, à peu de chose près, la même que celle de 1871
Côté Nord-Ouest, elle allait vers les ports de la Manche (Calais, Boulogne, Dunkerque) pour donner accès à London. Côté Sud-Est des voitures directes permettaient d’atteindre Metz, Strasbourg, Mulhouse en France. Au delà de nombreuses destinations pouvaient être atteintes : Basel, Milano, Roma, Rimini, Ventimiglia, Genova, Innsbruck, Interlaken, Wien…
Un train diurne et un train de nuit constituaient les éléments principaux de cette desserte. L’un des deux appelé « Italia Express » reliait Calais Maritime (London) à Roma.
L’autre axe de la croix a permis de relier Paris, Reims à Sedan, Longwy, Luxembourg et au-delà (Koblenz, Frankfurt, Berlin…).
A travers les âges, la desserte de Paris-Est s’est faite par trois tracés : via La Ferté Milon, via Epernay et via la ligne TGV Est.
Enfin quelques lignes quittaient ces deux axes en proposant des trains directs pour Givet, Dinant, Bruxelles au Nord et Verdun, Commercy, Bar le Duc, Châlons sur Marne, Nancy au Sud.
Quelques dessertes saisonnières
Des villes lointaines ont été atteintes par des trains estivaux circulant une ou deux nuits par semaine. Vers l’Ouest, on note une desserte en train de nuit pour Nantes, Le Croisic à l’été 1988.